Les œuvres à caractère chorégraphique ont une grande importance pour Reynaldo Hahn ; sa première œuvre éditée est une valse qu'il a composée à huit ans, sa dernière œuvre importante pour le piano "Le ruban dénoué" est une suite de douze valses à deux pianos.  
L'intérêt qu'il porte à la danse, Reynaldo le doit essentiellement à son père,
Carlos Hahn, grand admirateur d' Offenbach.
Dans son Journal, Reynaldo écrit : " Quand j'étais petit, c'est au son des refrains d'
Offenbach que mon père me faisait sauter sur son genou droit. Dès ce moment-là, le rythme de cette musique s'est implanté dans ma mémoire... Le rythme qui est à l'origine de tout et en qui réside un éclatant symbole d'énergie, d'équilibre, de probité. " [1]
Ce rythme de la danse, ressort essentiel de l'opérette, Reynaldo le fera vivre dans tout son œuvre : aux œuvres pour piano succéderont les ballets et les comédies musicales.  

1 - L'Inspiration, valse pour piano (1883)  

2 - Premières valses (1898)  

3 - Les jeunes lauriers, marche militaire (1915)  

4 - Le ruban dénoué, 12 valses pour deux pianos (1915)  

Les quelques exemples suivants, tirés de l'œuvre lyrique; montrent que la valse tient un rôle prépondérant dans tout l'œuvre de R.H. :

- Ciboulette : "Amour qui meurs... " (Valse de l'acte 3) -1923
- Une Revue : " valse de la fée" (in "Ballet des Nymphes de COROT)
                     "La dernière valse" "Les feuilles tombent, c'est l'automne" -1926
- 0 mon bel inconnu : Trio de l'acte 2 - 1933
- Brummell : Les bergers Watteau (acte 3) 1931
- Le Marchand de Venise : "L'amour qui pourtant n'est pas bête (acte 2) 1935


[1] cité par Bernard Gavoty dans "Reynaldo Hahn, le musicien de la Belle époque'' Paris, Buchet - Chastel 1976 p. 25

 

 


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