Ciboulette , opérette en 3 actes (Francis de Croisset = Franz Wiener, Robert de Flers)
création à Paris, au Théâtre des Variétés, le 7 avril 1923 (Paris : Salabert, 1923).
livret de Francis de Croisset et Robert de Flers :
Présentation (source Bru Zane Médiabase) :
Le 7 avril 1923, la création de Ciboulette au théâtre des Variétés obtient un formidable succès. Voilà l’opérette régénérée, s’enthousiasme la critique. Ciboulette balaie « d’un souffle vigoureux les miasmes de l’opérette de café-concert au milieu desquels on voudrait nous contraindre à respirer », se réjouit Louis Schneider (Le Gaulois). Reynaldo Hahn « nous fait oublier, par son exquise élégance et sa finesse achevée, le pittoresque hurlant des danses nègres et la stridente vulgarité des hauts et bas exécuteurs de jazz-band », renchérit Henry Malherbe (Le Temps). Aujourd’hui, près d’un siècle s’est écoulé depuis la création, et les tendances « modernes » venues d’outre-Atlantique n’effarouchent plus le public. Mais la partition n’a rien perdu de son pouvoir de séduction, grâce à l’intarissable invention mélodique du compositeur. Par ailleurs, Hahn et ses librettistes (Robert de Flers et Francis de Croisset) ont parfaitement équilibré le charme piquant (l’air « Moi, j’m’appelle Ciboulette »), la célérité primesautière (duo de Ciboulette et Duparquet « Nous avons fait un beau voyage », trissé à la création), l’humour (« Il court, il court le muguet » sur l’air d’« Il court, il court le furet »), la parodie de folklore (référence à l’Espagne dans le finale de l’acte II) et les touches de mélancolie, présentes en particulier dans le rôle de Duparquet (sous lequel se cache le Rodolphe de La Bohème). En 1923, c’est Jean Périer – le premier interprète du Pelléas de Debussy – qui incarnait ce personnage face à la Ciboulette d’Edmée Favart. De quoi inspirer de nobles et subtils accents à Reynaldo Hahn.
Pour accéder à la page que Jacques Gana a consacrée à Ciboulette dans son site, cliquer sur le logo ci-dessous :
Vous y trouverez l'intégrale de l'enregistrement public à l'Opéra-Comique dirigé par Laurence Equilbey le 22 février 2013 :
L'œuvre dans la presse :
Le Gaulois (8 mars 1923)
Le Temps (11 mars 1923)
Le Temps (2 avril 1923)
Le Figaro (7 avril 1923)
Le Gaulois (8 avril 1923)
Le Figaro (8 avril 1923)
La Presse (8 avril 1923)
Le Temps (8 avril 1923)
Le Figaro (10 avril 1923)
Le Figaro (11 avril 1923)
Potins de Paris (12 avril 1923)
Le Ménestrel (13 avril 1923)
Le Gaulois (14 avril 1923)
Le Monde Illustré (14 avril 1923)
La Rampe (15 avril 1923)
Le Journal (18 avril 1923)
Potins de Paris (19 avril 1923)
Lyrica (mai 1923)
Les Modes (juin 1923)
Le Figaro (3 juillet 1923)
Le Figaro (4 juillet 1923)
Le Gaulois (25 septembre 1923)
Le Figaro (23 décembre 1923)
Le Temps (25 décembre 1923)
Le Gaulois (30 décembre 1923)
Le Figaro (15 février 1924)
Le Figaro (21 février 1924)
Lyrica (avril 1924)
Le Figaro (4 mai 1924)
Le Figaro (10 juin 1924)
Lyrica (novembre 1924)
Les Spectacles (6 février 1925)
Le Temps (23 août 1925)
Le Figaro (27 juillet 1926)
Lyrica (juillet 1926)
Le Figaro (26 août 1926)
Le Ménestrel (3 septembre 1926)
Le Figaro (19 septembre 1926)
Le Figaro (26 septembre 1926)
Le Figaro (27 septembre 1926)
Le Figaro (29 septembre 1926)
Le Temps (3 octobre 1926)
Le Figaro (3 octobre 1926)
Le Figaro (5 octobre 1926)
Le Journal amusant (17 octobre 1926)
Lyrica (janvier 1927)
Lyrica (mars 1927)
Lyrica (avril 1928)
Le Temps (3 juillet 1928)
Le Ménestrel (24 août 1928)
Le Ménestrel (11 janvier 1929)
Le Temps (11 novembre 1933)
Le Figaro (16 janvier 1935)
Le Temps (23 janvier 1935)
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