Voici les vingt mélodies qui constituent le recueil :
1. Présentation matérielle
La deuxième page de garde étant blanche, c'est à la troisième page que se trouve la table.a) La troisième page de garde
2. Diffusion
Ce second volume est édité à un nombre très moyen d'exemplaires. Voici le classement d'exemplaires imprimés pour chaque mélodie (1922 /1989) :
Second volume | Rang |
1 Quand la nuit n´est pas étoilée |
14e |
2 Cantique sur le bonheur des justes et le malheur des réprouvés |
1er |
3 La Délaissée |
11e |
4 La Chère blessure |
6e |
5 Théone |
18e |
6 Le Souvenir d´avoir chanté |
2e |
7 Quand je fus pris au Pavillon |
3e |
8 Chanson au bord de la fontaine |
19e |
9 Sur l'eau |
13e |
10 Fumée (Compagne de l´éther) |
20e |
11 Le Printemps |
4e |
12 Dans la nuit (Quand je viendrai m'asseoir) |
10e |
13 Les Fontaines |
9e |
14 À Chloris |
7e |
15 Le rossignol des lilas |
5e |
16 À nos morts ignorés |
12e |
17 Ma Jeunesse |
17e |
18 Le plus beau présent |
15e ex æquo |
19 Puisque j'ai mis ma lèvre |
15e ex æquo |
20 La douce paix |
8e |
Parmi les vingt mélodies qu'il regroupe remarquons ces particularités : Quatorze de ces vingt mélodies sont originales. Six font déjà partie d'autres ouvrages précédemment édités. Ce sont :
- Les trois mélodies : n°6, Le Souvenir d'avoir chanté, n° 7, Quand je fus pris au Pavillon, et n° 11, Le Printemps, qui appartiennent au cycle des Rondels, imprimé en 1899 ;
- Les deux mélodies : n°10, Fumée, et n° 12, Dans la nuit, incluses dans les Feuilles blessées datant de 1904 ; Signalons tout de suite que Fumée porte en vérité le titre Compagne de l'éther dans les Feuilles blessées.
- La mélodie n°8, Chanson au bord de la fontaine est extraite du mélodrame Méduse et édité en novembre 1911.
- Enfin la mélodie n°19 Puisque j'ai mis ma lèvre est rattachée, curieusement, au recueil intitulé Le Ruban dénoué (édité en 1917), album qui réunit douze pièces écrites exclusivement pour deux pianos. La dernière pièce (Le seul amour, n° 12 de l'album) présente, parmi les différents thèmes qui la parcourent, celui qui construit cette mélodie. On peut comprendre alors pourquoi cette mélodie se trouve adjointe en fin de ce recueil : elle y est préparée musicalement. Elle semble aussi avoir été chantée, comme il se doit, lors de la création du recueil écrit pour deux pianos au Théâtre du Vieux-Colombier[1].
Chacune des mélodies est éditée aussi en séparé ; pour certaines il existe deux, voire trois versions dans des tonalités différentes. Leur édition s'étale entre mars 1896 et mars 1921.
Les six autres mélodies proposées dans Le Journal Le Ménestrel sont :
- Quand je fus pris au Pavillon dans le n°44 du 29 octobre 1899 :
- À nos morts ignorés dans le n°28 du 15 juillet 1921 :
Ce second volume réédite six mélodies qui ont eu un grand succès si l'on se reporte à leur tirage :
3- Présentation des dédicataires
Dix de ces mélodies sont dédicacées à des personnalités proches de l'entourage du compositeur.Voici les titres des mélodies avec leur dédicace exacte :
Quand la nuit n´est pas étoilée | à Madame Colonne |
Cantique | à Monsieur Anatole France |
La Délaissée | à Madame Krauss |
Le Souvenir d´avoir chanté | à Madame Madeleine Lemaire |
Quand je fus pris au Pavillon | à Fugère |
Sur l'eau | à Mademoiselle Suzanne Duglé |
Le Printemps | à Edmond Clément |
Quand je viendrai m'asseoir | à Madame M. de Lisboa |
Les Fontaines | à Madame Durand-Texte |
À nos morts ignorés | à Monsieur le Général Valdant, Commandant de la 10è division d'Infanterie |
4. Présentation poétique et musicale
Voici les dates d'édition qui sont précisées lors de la réédition du recueil en 1983 en bas de chacune des mélodies :
1 | Quand la nuit n´est pas étoilée | 1900 |
2 | Cantique sur le bonheur [.] | 1896 |
3 | La Délaissée | 1898 |
4 | La Chère blessure | 1900 |
5 | Théone | 1897 |
6 | Le Souvenir d´avoir chanté | 1898 |
7 | Quand je fus pris au Pavillon | 1899 |
8 | Chanson au bord de la fontaine | 1912 |
9 | Sur l´eau | n. ind. |
10 | Fumée (Compagne de l´éther) | n. ind. |
11 | Le Printemps | 1899 |
12 | Dans la nuit (Quand je viendrai.) | n. ind. |
13 | Les Fontaines | 1910 |
14 | À Chloris | 1916 |
15 | Le rossignol des lilas | 1913 |
16 | À nos morts ignorés | 1918 |
17 | Ma Jeunesse | 1918 |
18 | Le plus beau présent | 1917 |
19 | Puisque j'ai mis ma lèvre | 1917 |
20 | La douce paix | 1921 |
- Sur l'eau : le 22 octobre 1902 ;
- Fumée (Compagne de l'éther) : le 07 janvier 1907 ;
- Dans la nuit (Quand je viendrai.) : le 07 janvier 1907 ;
Le recueil est écrit pour voix moyenne. L'ambitus s'étend du la 1 (Quand la nuit n'est pas étoilée) au la 3 (Les Fontaines, Le plus beau présent et Le Printemps).
Sylvain Paul Labartette
Un article, paru dans Le Figaro du 7 décembre 1919, éclaire sur la genèse de la mélodie "La douce paix" :
partition disponible à la vente chez Leduc :
HE 27627
[2] Comme le souligne aussi Anne MARTIN-FUGIER dans Les salons sous la IIIe République, Paris, Perrin, 2003.
[3] Cf. Lettre adressée à É. Risler, détenue par la famille Risler - non éditée, où il lui recommande d'être bienveillant pour mademoiselle Henriette Durand, fille de Durand-Texte .
[4] Dates inscrites sur les partitions originales détenues par Heugel.
[5] On pense à Gabriel Fauré (Cantique de Jean Racine), à Claude DEBUSSY (Trois chansons de Charles d'Orléans) par exemple. N'oublions pas les Rondels de notre compositeur.
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