« Aux belles époques de l'art […], personne ne songeait à être “original” ; chacun l'était selon ses petites variantes personnelles d'invention ou de “faire”, ou bien, on ne l'était pas, tout simplement. On cherchait à faire beau, pathétique ou gracieux, voilà tout. Mais le public, alors, était “connaisseur” et se récréait à distinguer les particularités cachées de chaque artiste ; les particularités frappantes n'étaient point nécessaires à sa délectation. »
(R. Hahn, Notes : journal d'un musicien .)